Le Tour du Larzac par le GR®71 D
Les corniches du causse avec leurs panoramas de toute beauté sur Millau et son Viaduc puis les gorges sauvages de la Dourbie, les villages fortifiés de La Cavalerie et La Couvertoirade, la vitalité du plateau où les producteurs (fromages, bières, aromatiques, artisanat…) vous accueillent : une formidable immersion larzacienne pour randonneurs expérimentés
6 étapes
Les 23 patrimoines à découvrir
- Point de vue
Panorama sur le Causse Noir, le Lévézou, Millau, le Viaduc de Millau et les gorges de la Dourbie
Le Causse Noir constitué de sombres forêts - d'où son nom - et de grands espaces, possède plusieurs sites grandioses, parmi lesquels le chaos de Montpellier-le-Vieux et la grotte de Dargilan.
Le Lévézou est connu pour ses lacs et la Cité des Insectes Micropolis à Saint Léons.
Le viaduc de Millau, inauguré en décembre 2004, détient le record du monde de hauteur avec un pylône au dessus de la vallée culminant à 343 m.
Au fil de l'eau, la descente en canoë sur la Dourbie est le moyen idéal pour s'immerger dans un cadre sauvage et authentique. - Histoire et patrimoine
Les baumes, habitat troglodytique
L'habitat troglodytique n'est pas antérieur au XV° et XVI° s. D'abord simple résidence, il a été fortifié durant les guerres de Religion, dès la deuxième moitié du XVIème s. - Savoir-faire
La ferme des Homs et les Aromatiques du Larzac
La ferme des Homs (de l'occitan "olme" qui signifie "orme"), située en bordure nord-est du plateau du Larzac se compose de tous les éléments d'architecture traditionnelle caussenarde: jasses (anciennes bergeries voûtées en pierre), citernes de récupération de l'eau de pluie.
Dans les années 70, la ferme reprit vie. Les bâtiments et les terres de l'exploitation sont gérés par la SCTL et le GFA du Larzac, structures nées à la suite de la lutte du Larzac.
Aujourd'hui sur près d'un hectare Romain et Marion cultivent des plantes aromatiques (thym, romarin, lavade, roses, mélisse, sauge, estragon...) qu'ils transforment pour produire des vins et apéritifs, infusions, sels et vinaigres aromatisées. Ils utilisent les techniques de la permaculture et de l'agro-écologie pour leurs cultures et sont en cours de certification en Agriculture Biologique.
Il est possible de visiter l'exploitation sur réservation (en juillet et août le vendredi pour les individuels et le reste de l'année pour les groupes de plus de 10 personnes).
Voir le site web des Aromatiques du Larzac - Architecture
Toit-citerne de la Ferme de l'Aubiguier
L'eau sur Le Larzac, ne reste pas en surface, elle s'infiltre dans le calcaire du Causse pour ressurgir au fond des vallées. L'homme caussenard a dû s'adapter et inventer des systèmes afin de récupérer l'eau de pluie. Le toit-citerne en est un bel exemple. Il s'agit d'une construction de forme circulaire ou semi circulaire avec une large couverture de lauzes permettant de recueillir l'eau de pluie pour la conduire dans une citerne via des chéneaux.
A 350m du GR. - Agropastoralisme
Lavogne naturelle du Causse des Cuns
La lavogne est une mare au fond argileux permettant de récupérer l'eau de pluie pour y faire boire les troupeaux. Les abords sont souvent pavés ou cimmentés. Celle du Causse des Cuns est naturelle, l'eau ruisselle sur le sol rocheux jusque dans une cuvette avec un fond d'argile, imperméable à l'eau. - Point de vue
Panorama sur les gorges de la Dourbie
A l'extrémité Est du Causse du Larzac, le Causse des Cuns surplombe le hameau du même nom situé 300 mètres plus bas dans la vallée encaissée de la Dourbie. Depuis le bord de la falaise, vous pourrez admirer sur la droite, le village de Nant, dans son écrin de verdure avec en face le Causse Bégon et le fameux rocher du Roc Nantais de profil. Sur la gauche se dessinent les gorges de la Dourbie et on peut deviner le village de Cantobre, construit sur son éperon rocheux, à l'entrée les gorges du Trèvezel, et en arrière plan le Causse Noir. - Histoire et patrimoine
Les canaux des Vernèdes
La ville de Nant doit son développement à l’eau, et à l’établissement, en 926, des moines bénédictins venant du monastère de Vabres l’Abbaye.Les moines engagent des travaux considérables entre le XIIe et XIIIe siècles. Ils canalisent le Durzon afin d’assécher les marécages, car « la rivière le Durzon ne s’était pas creusé de lit stable dans cette plaine et l’eau s’écoulait difficilement pour rejoindre la Dourbie. Les eaux du Durzon étaient stagnantes et marécageuses » (Elie Mazel)En 1135 le monastère est érigé en abbaye. L’abbaye rayonne, est respectée, devient puissante et fait des échanges avec d’autres abbayes, ce qui permet au village de s’enrichir.On y trouve toute l’industrie liée à la force hydraulique, moulins bladiers, à cuivre, et une agriculture riche grâce au réseau d’irrigation, notamment fourrage, fruits et produits de toutes sortes. Nant devient un pôle commercial avec des marchés très prisés et des foires importantes. - Architecture
La halle de Nant
La ville de Nant avait obtenu en 1369 le droit d’avoir des foires et des marchés, droit accordé par le Duc d’Anjou. Au XVe siècle, les privilèges de la ville sont confirmés : des marchés hebdomadaires s’y tiennent, 4 foires annuelles sont concédées dont une qui durait 3 jours les 2,3 et 4 novembre.La halle a été reconstruite, en 1706 et 1707, la première pierre fut posée le 13 mars 1706.C’est une construction trapue, rectangulaire de 30 m de long et de 8 m de large comportant 12 piliers soutenant la voûte, reliés entre eux par une arcature plein cintre.Sur un pilier, une plaque commémore les événements des 14 et 15 août 1944 où deux civils nantais et sept maquisards du Maquis des Corsaires furent fusillés.Inscrite à l'inventaire des Monuments Historiques depuis le 13 avril 1944. - Histoire et patrimoine
Le bâtiment de la Mairie
Pierre François Ayrolle Des Angles, né le 22 septembre 1722 à Nant, a épousé, en 1754, à St-Pierre de la Martinique, Anne Elisabeth Banchereau, une riche veuve pour qui il fit construire en 1760, ce bel hôtel particulier !Dans le hall d’entrée, vous pourrez apercevoir le visage sculpté dans le plâtre d’Ayrolle des Angles. Le palier est bâti sur voûte sarrasine, au plafond du palier, quatre masques grotesques.La façade principale, la toiture, l'escalier, la cage d'escalier, et le décor intérieur sont inscrits Monument Historique le 3 juillet 2007.Acheté par la commune en 1912, ce bâtiment abrite aujourd’hui la Poste, la Trésorerie, la Maison des Services, l’Office de Tourisme Intercommunal, la mairie mais également la statue de Louis XVI dans le hall d'entrée... - Architecture
L'église Saint-Pierre
En 926, des moines bénédictins de Vabres-l’Abbaye s’installent à Nant pour « y créer un monastère en l’honneur de St-Pierre de Rome ». L’église St-Pierre fut construite à partir de 1070, les campagnes de travaux successives ont duré un siècle environ. Les voûtes en cul de four des absidioles et de l’abside, la magnifique coupole sur trompes à la croisée du transept, la nef et les collatéraux voûtés en berceau plein cintre, l’ensemble de colonnes jumelles engendrant 120 chapiteaux sculptés, en font un très bel exemple d’architecture romane.Les trois vitraux de l’abside représentant des épisodes de la vie de Saint-Pierre ont été dessinés par Jean Hugo (arrière petit-fils de Victor Hugo), réalisés par M. Cavalier, maître-verrier et placés en 1986.L’église est classée aux Monuments Historiques depuis 1862. - Histoire et patrimoine
La chapelle des Pénitents
La confrérie des Pénitents Blancs de Nant a été fondée vers 1600, après les guerres de religion. La chapelle a été bâtie dans la seconde moitié du XVIIe siècle.La porte qui donne sur la Rue Droite porte la date de 1684, encadrant une niche qui abrite une statue de la Vierge.La porte qui donne sur la Place du Claux porte la date de 1725.Après la guerre 1914-18, il ne restait que quelques Pénitents, pour la plupart, âgés. La chapelle fut désaffectée en 1920 et le chanoine Lafon la transforma en salle d’œuvres paroissiales.De 1982 à 1996, elle devint « le Théâtre des Pénitents ».En 1999, la commune l’a louée par un bail emphytéotique de 20 ans à l’association diocésaine de Rodez...Source : Alain Bonnemayre - Architecture
Les remparts
La Couvertoirade conserve l'intégralité de ses remparts, édifiés au milieu du XVe siècle. Dès 1346, des "routiers" pillent le Larzac. C'est par crainte de ces bandes armées que les villageois demandent en 1439 l'autorisation de fortifier le village. La construction se poursuit jusqu'en 1445, sous la direction du maître maçon Déodat d'Alaus.
Cette muraille, de 420m de long et d'1.30m d'épaisseur, est percée par des archères-canonnières et est surmontée d'un chemin de ronde.
Sources : Point Accueil Tourisme La Couvertoirade - Petit patrimoine
Le four banal
Ce four doit son nom à l’impôt que l’on devait payer pour pouvoir l’utiliser : la banalité. Construit au XVe siècle par les hospitaliers et restauré dans les années 2000. Il est aujourd’hui en état de marche et des fournées y sont régulièrement faites par le boulanger du village.
Source : Point Accueil de La Couvertoirade - Histoire et patrimoine
L'église Saint-Christophe
L'église actuelle a remplacé l'ancienne église paroissiale du XIe siècle, située à l'extérieur du village. Ce nouvel édifice, en partie creusée dans le rocher au XIVe siècle, participera à la constitution définitive d'un village.
Lors de l'édification des remparts, au XVe siècle, le chevet plat de l'église fera partie entière du rempart. Une tour de défense sera également rajoutée au dessus du chœur, mais devra malheureusement être détruite au XVIIIe siècle représentant un poids trop important pour l'édifice primitif.
Sources : Point Accueil Tourisme La Couvertoirade - Flore
La cardabelle
La Cardabelle ou Carline à feuilles d’acanthe (Carlina acanthifolia) est un vrai « soleil » en été ! Dépourvu de tige, mais muni de grandes feuilles très piquantes, ce « chardon » présente un capitule (ensemble de multiples petites fleurs) jaune vif. C’est l’emblème des pelouses caussenardes !
Texte : PNR des Grands Causses
- Flore
Le pin sylvestre
Si les causses sont connus pour leurs vastes étendues de végétation rase, il ne faut pas croire que la forêt est absente. C’est uniquement l’action de l’homme qui limite sa progression.
Le Pin sylvestre (Pinus sylvestris) est le conifère naturel du causse. Son écorce orangée et ses petits cônes l’identifient facilement. Il pousse dans des conditions parfois extrêmes de pente ou de climat (crête ventée, rochers en falaise…). Il ne faut pas le confondre avec le Pin noir (Pinus nigra) qui a été largement planté sur les causses et qui a des grandes facultés d’adaptation aux sols maigres.
Texte : PNR des Grands Causses
- Architecture
Ferme caussenarde
La ferme de la Salvetat est une ferme typique du Causse, avec son patrimoine rural et son four à pain.
Dans l'architecture caussenarde, le matériau principalement utilisé est la pierre. Elle sert à faire les couvertures (toits de lauzes : pierres plates) ou les voûtes et les murs. Les menuiseries se distinguent de la pierre par leurs couleurs froides (bleus, verts ou gris...) - Histoire et patrimoine
L'Hospitalet du Larzac
Le village de l'Hospitalet s'est construit autour d'un hôpital créé pour accueillir les pélerins par Guilbert (ou Gilbert), comte de Millau vers 1108. Il portera le nom d'Hôpital-Guibert jusqu'en 1793, date à laquelle la municipalité décida qu'il porterait le nom de L'Hospitalet.
Le village est composé d'une grande place avec sa fontaine, le griffoul (exceptionnel sur le plateau du Larzac), son ancien lavoir où nagent les cygnes, et des maisons d'architecture traditionnelle du Causse.
L'exposition géologique et archéologique du centre Frédéric Hermet présente des objets et matériel découverts sur la nécropole du village antique, ainsi qu'une importante collection de fossiles de l'époque jurassienne provenant du Larzac et une série de photos d'orchidées sauvages. Exposition ouverte les après-midi en juillet et août, le reste de l'année sur demande auprès de la Mairie. - Petit patrimoine
Chapelle Saint-Amans du Larzac
Frédéric Hermet, curé de la paroisse de l'Hospitalet du Larzac de 1894 à 1934, attira l'attention sur les dévotions populaires autour de la chapelle St-Amans. Située en limite des communes de La Cavalerie, Ste-Eulalie de Cernon et l'Hospitalet du Larzac, les paroissiens des trois villages s'y rendaient pour demander la pluie, en période de grande sécheresse. Ils y organisaient également des processions chaque année, mais n'y allaient pas le même jour. Chaque paroisse avait un jour spécial. La chapelle était en ruine et a été rebâtie au XXème s. bénévolement par Etienne Paloc, un habitant de La Cavalerie. - Dolmen
Dolmen du Jonquet
C'est le département de l'Aveyron qui compte le plus grand nombre de mégalithes en France. Les menhirs, les dolmens et les cromlechs sont les trois formes de ces monuments préhistoriques.
Le mot "dolmen" vient du breton "dol" qui signifie table et "men" qui signifie pierre.
Le Dolmen du Jonquet est constitué de dalles latérales dépassant les 4,50m de long et 1,70m de haut jusqu'à 50cm d'épaisseur. La table sur la chambre a un poids estimé à 21 tonnes. Avec le morceau délité tombé sur le tumulus, on estime le poids à 26 tonnes, ce qui en faisait une des plus lourde du département. - Histoire et patrimoine
1789 arbres de la Libertés
Le 25 novembre 1989, 1789 écoliers millavois ont planté chacun un pin noir d'Autriche pour marquer les festivités du Bicentenaire de la Révolution française. La plantation a été réalisée de telle sorte que la date 1989 apparaisse lorsqu'on prend de la hauteur. En plus des valeurs de liberté, égalité, fraternité, cette opération avait pour objectif de sensibiliser les enfants à la protection de l'environnement et chaque enfant est reparti avec le titre de propriété de son arbre et avec la responsabilité de veiller à son entretien. - Architecture
Ferme fortifiée des Brouzes
Datant de la fin du XV°s et du XVII°s., la ferme fortifiée des Brouzes est déployée en rectangle, composée de 3 cours et de plusieurs bâtiments: bâtiment avec loggia à arcades, ailes voutées, tour du pigeonnier, four à pain, étable avec meutrières. Cette ferme a appartenu à différentes familles et fut inhabitée de 1922 et 1970, période durant laquelle elle a été pillée. Dans les années 70, un coup de coeur pousse un couple d'artistes à racheter la ferme et à la restaurer. L'édifice est classé Monument Historique depuis 1990. Propriété privée. - Installation artistique
La Vallée des Respirs
Le long de l’itinérance en Vallée du Tarn, l’artiste Bruno Mercet a imaginé, en co-production avec le Parc des Grands Causses, l’installation de 5 plateformes de contemplation du paysage.
Conçues sous la forme d’un tapis de yoga et d’un coussin zafu, modulées à chaque station, ces plateformes invitent à ralentir le rythme et à ouvrir en grand les yeux pour saisir l’essence de chaque sous-unité paysagère : vallée fleurie, vallée urbaine, vallée sèche, vallée noyée, vallée enchantée, laissez-vous glisser…
Pour en savoir plus...Document associé
Description
- Etape 1: De Millau à Montredon
- Etape 2: De Montredon à Nant
- Etape 3: De Nant à La Couvertoirade
- Etape 4: De La Couvertoirade à La Cavalerie
- Etape 5: De La Cavalerie à Saint-Geniez de Bertrand*
- Etape 6: De Saint-Geniez de Bertrand à Millau
Possibilité de Variante Le Sot - Les Mares - St-Sauveur.
*N.B. : pour écouter l'étape entre La Cavalerie et Millau, l'itinéraire proposé sur cette fiche quitte le GR au niveau de Labro pour aller à St-Geniez de Bertrand où il est possible de trouver un hébergement pour l'étape. L'étape entre La Cavalerie et Millau par le GR (sans descendre à St-Geniez de Bertrand) fait 31km.
- Départ : Millau, La Maladrerie
- Arrivée : Millau, La Maladrerie
- Communes traversées : Millau, La Roque-Sainte-Marguerite, Nant, La Couvertoirade, Sauclières, Cornus, L'Hospitalet-du-Larzac, Sainte-Eulalie-de-Cernon, La Cavalerie, Creissels, La Bastide-Pradines et Saint-Georges-de-Luzençon
Profil altimétrique
Recommandations
Lieux de renseignement
Office de Tourisme Larzac et Vallées
Place du Claux, 12230 NANT
Situé au rez-de-chaussée de la Mairie (hôtel particulier du XVIIIème s.), l'Office de Tourisme vous accueille toute l’année et met à votre disposition de la documentation touristique sur le Larzac et les Vallées, le département de l’Aveyron mais également sur les départements limitrophes. Accès Wifi gratuit.
Périodes d’ouvertures :
De novembre à février : mardi 9h00-12h30
Mars : mardi au vendredi 9h00-12h30
Avril : mardi au vendredi 10h00-12h30 et 14h00-17h30
Mai, juin : mardi au samedi 10h00-12h30 et 14h00-17h30
Juillet et août: tous les jours 10h00-12h30 et 14h30-18h00
Septembre : mardi au samedi 10h00-12h30 et 14h00-17h30
Octobre : mardi au vendredi 9h00-12h30
Transport
Accès routiers et parkings
Stationnement :
Source
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