Des hauts du Rougier au plateau du Larzac
4 étapes
Les 23 patrimoines à découvrir
- Histoire et patrimoine
Ville de St-Affrique
Pourquoi Saint-Affrique avec deux F ?
Au Vème siècle, les Wisigoths Ariens persécutaient les communautés catholiques et interdisaient l’accès aux églises. Africanus, évêque, fut chassé du Comminges.
La légende raconte qu’Africanus aurait terminé son exil dans un hameau au bord de la Sorgues et qu’il en aurait profité pour évangéliser les habitants. Il y aurait aussi accompli de nombreux miracles (voir les vitraux du Chœur de l’église Notre Dame de la Miséricorde).
Le nom de cet évêque trouverait son origine dans la langue parlée par les Wisigoths et plus précisément dans la racine Affric ou Effric, signifiant « puissant et affreux ».
Le nom de Saint-Affrique fut attesté en 942 dans le cartulaire (recueil des droits et des titres d’un monastère ou d’un évêché) de Vabres l’Abbaye.
Une anecdote : Saint-Affrique n’a pas toujours conservé ce nom là. Pendant la Révolution Française on appela la ville Montagne sur Sorgues. En effet, à cette période il était de coutume de modifier les noms à consonance ecclésiastique.
- Architecture
Le Pont Vieux de Saint-Affrique
Classé monument historique, il est reconnu comme l'un des plus beaux ponts médiévaux de France. Il existait déjà en 1368, il est attesté en 1408 grâce à une crue qui emporta l'arche rive gauche avec le moulin, reconstruite en plein cintre en 1418 (les arches d'origine sont en arcs brisés). Depuis le Pont n'a subi aucun réaménagement. La construction est tout à la fois hardie et légère. Une grand arche encadrée par deux plus petites, des piles minces, un profil en fort dos d'âne (pente de 14%). La grande arche atteint 21,40 m d'ouverture. Les piles, remarquablement minces, n'ont que 3,40 m d'épaisseur et sont terminée par des becs triangulaires effilés qui se poursuivent jusqu'au parapet pour former refuge.
Conséquence du classement du Pont Vieux comme monument historique, seuls les toits en tuiles romanes sont autorisés dans un rayon de 500 mètres autour de lui. - Petit patrimoine
Croix del Pas
Grande croix métallique à la croisée des chemins permettant d'avoir une vue sur les deux versants du plateau de la Loubière, côté Sorgues et côté Rougiers. - Petit patrimoine
Moulin à plâtre
Sur l'ensemble du Travers, des Gypsières - carrières de gypse - ont été découvertes dès le XVIIIe siècle par les habitants de Montégut. Le gypse se transforme en plâtre vers 150 degrés puis les blocs de plâtre cuits sont amenés au moulin pour y être réduit en poudre et servir pour la construction ou pour l'agriculture. - Histoire et patrimoine
Ecomusée de Montaigut
Le village de Montaigut est dominé par son château féodal bâti en 996, un des plus anciens du
Rouergue. Ses maisons et son église sont caractéristiques de l'architecture locale. Le village de Montaigut est un des rares villages où aucune construction nouvelle n'a été faite depuis plus de 100 ans. La commune a su préserver ce site exceptionnel avec la création d'un écomusée. La première phase a débuté par la valorisation de machines agricoles, la présentation d'une maison rurale en 1914. - Histoire et patrimoine
Château de Montaigut
Le château de Montaigut, après avoir été laissé pour ruine en 1920, a été racheté par l’Association des Amis du Château de Montaigut en 1968 afin de le restaurer. Vous découvrirez le résultat d’un travail impressionnant : environ 20 ans de gros œuvres, et 20 ans d’ameublement ! Un véritable retour dans le temps pour une immersion totale à l’époque du Moyen-âge.
- Point de vue
Vue sur la vallée de la Sorgues
Ce sentier sur le flanc sud d'un vallon de la Loubière vous fera découvrir un joli point de vue sur la vallée de la Sorgues et l'Avant-Causses - Flore
Orchidée sauvage
L’Aveyron avec ses paysages divers et contrastés vous charmera. Lors de votre randonée sur les Causses, ces grands plateaux calcaires qui occupent environ un tiers de la superficie de notre département, vous découvrirez une flore d’une grande richesse…
Parcourez les pelouses sèches caractéristiques de ces paysages, elles abritent de nombreuses espèces d’orchidées aux formes, couleurs, parfums divers : l’épipactis rouge, la plantathera à deux feuilles, l’orchis homme pendu, l’orchis pourpre, l’ophrys insectifera… - Architecture
Château et vestige de fortification
La famille de Roquefeuil a occupé les lieux durant 8 siècles, de 1250 à 1810, date à laquelle le château est sorti de la famille. La batisse a alors été vendue à plusieurs propriétaires et une partie des bâtiments est devenu logis de ferme. Il a été racheté par les époux Roquefeuil en 1962.
Le château est une partie du castrum (place fortifiée) qui comprenait tout l'ancien village dans une pointe entre Sorgues et Verzolet. La place forte, à l'origine (XIe siècle), ne comportait qu'un petit château qui a ensuite été étendu au XIIIe ou XIVe siècle pour les affronts de la guerre de 100 ans. - Histoire et patrimoine
Moulin de Gauty
Le Moulin de Gauty est un ancien moulin à eau situé au bord du ruisseau le Verzolet. Aujourd'hui privé, les propriétaires ont aménagé les dépendances en 4 chambres d'hôtes spacieuses et confortables.
C'est dans ce moulin qu'Hippolyte Puech décéda en 1914. Natif de St-Jean d'Alcas, instituteur à Tournemire pendant 32 ans, il herborise surtout le Larzac et la devèze de Lapanouse. Il sollicite son ami, Hippolyte Coste, et Ernest Malinvaud pour son admission à la Société Botanique de France. Hippolyte Coste lui dédie un chardon hybride Carduus Puechii.
- Agropastoralisme
Une buissière
Cheminements à l'intérieur de haies denses de buis arborescents centenaires, les buissières étaient destinées à protéger et à canaliser les troupeaux.
Sources : PNRGC_DA - Histoire et patrimoine
Fort de Saint-Jean d'Alcas
Au XII°s., le hameau d’Olcas (devenu Alcas) dépend de l’abbaye cistercienne de Nonenque. En 1356, les premières préoccupations défensives apparaissent avec le début de la guerre de Cent ans : l’église est fortifiée pour servir de refuge à la population. Devenue insuffisante, les abbesses commanditent la construction d’un fort (1439 – 1445) incluant dans son périmètre, l’église fortifiée. Le fort est constitué d’une enceinte de 62,5 mètres sur 37, avec des tours circulaires dans chaque angle. La régularité de l’ensemble et le parfait état de conservation offrent une grande harmonie.
- Flore
Espace botanique Hippolyte Coste
Etabli au rez-de-chaussée du presbytère accolé à l’église de Saint-Paul-des-Fonts, l’espace botanique est consacré à la vie et à l’œuvre du chanoine Hippolyte Coste qui partagea sa vie entre les devoirs de son ministère et sa passion pour la botanique.
Ce rouergat d’origine paysanne modeste, que l’on a surnommé «le curé des fleurs», a su s’élever dans la cour des plus grands botanistes en réalisant notamment la remarquable et magistrale «Flore descriptive et illustrée de la France, de la Corse et des contrées limitrophes» (1901 – 1906) qui constitue son œuvre maîtresse, connue et reconnue encore de nos jours à l’échelle internationale européenne.
Saint-Paul-des-Fonts, dans le souvenir du «curé des fleurs» ravivé par ce musée, devient ainsi une destination incontournable pour tous ceux qui désirent s’instruire et se ressourcer en découvrant les richesses botaniques sur les grands espaces fleuris du Larzac et l’Aveyron (texte de Christian Bernard).
Ouvert de la mi-mars à octobre de 10h à 18h. Visite gratuite. - Point de vue
Cirque de St-Paul des Fonts
Le Cirque de St-Paul des Fonts est un cirque naturel de forme semi-circulaire formé par l'érosion karstique.
- Agropastoralisme
La buissière
La "buissière" (double haie de buis bordant les chemins) permettait de protéger les troupeaux du vent, du soleil. Elle marque également, sur le causse, les chemins de circurlation humaine, témoins des voies de communication entre plateaux et vallées. - Agropastoralisme
Lavogne de Font Rome
Cette lavogne dite de Font Rome, construite en 1910 près des puits citernes, se situe à la base sur un fond argileux étanche. Elle fut par la suite reprise en forme de cuvette bâtie en pierres jointoyées au ciment. Ce type offre l'avantage de former un passage qui résiste aux pieds des ovins, et la pente douce des abords limite le risque de glissement et de chute des animaux. Elle est alimentée avec de l'eau de pluie.
Source: Association La Tour du Viala du Pas de Jaux - Histoire et patrimoine
Tour du Viala-du-Pas-de-Jaux
Le territoire du Viala-du-Pas-de-Jaux a été donné aux Templiers en 1150 par le seigneur de Tournemire. Aux XIIème et XIIIème siècles, le Viala, comme on dit alors, n'est constitué que de quelques mas, c'est à dire d'exploitations agricoles.
Lorsque les Hospitaliers prennent possession des biens du Temple après 1312, ils décident de créer en ce lieu un village et pour cela construisent les bâtiments d'une exploitation agricole qui sera gérée par les frères de l'ordre. Ils élèvent pour eux en 1315 le logis des chevaliers et construisent une église dédiée à Saint-Jean Baptiste, le Saint Patron des Hospitaliers.
Jusqu'en 1430, les habitants du Viala-du-Pas-de-Jaux et de ses alentours, se réfugiaient à Sainte-Eulalie-de-Cernon lors des périodes de grande insécurité régnant sur le Larzac. Compte tenu de la distance relativement élevée, les habitants demandent l'autorisation au Grand Prieur de Saint Gilles, Bertrand d'Arpajon de construire une tour fortifiée pour pouvoir s'y réfugier eux et leurs biens. C'est la première fortification construite sur le plateau.
Aujourd'hui la tour avec ses 30 mètres de haut est restaurée. Le rez-de-chaussée voûté, les cinq étages et le chemin de ronde à son sommet sont accessibles aux visiteurs, ainsi que le logis des hospitaliers datant du XIVème S. - Géologie
Le cirque de Tournemire
Situé au sud-ouest du Causse du Larzac, le cirque de Tournemire est une zone géologique remarquable, qui marque la limite entre les avants-causses et les grands causses. Il présente des corniches calcaires et des escarpements rocheux avec des grottes et cavités où y nichent des rapaces comme le hibou grand-duc, l'aigle royal. - Agropastoralisme
Lavogne
Depuis le Néolithique, l'Homme n'a su de cesse que d'améliorer les nombreuses mares et trous d'eau naturels qu'il trouvait sur le causse, à la faveur d'une petite dépression du terrain appelé sotch ou doline. Ces indispensables réserves d'eau servaient aussi bien de point d'breuvement pour le bétail que de lavoir, de vivier...mais leur fond argileux, plus ou moins imperméable, n'a jamais cessé de poser des problèmes d'étanchéité. Si en occitant, lavanha designe l'ensemble des mares, qu'elles soient naturelles ou aménagées, au parc, nous préférons réserver l'appellation lavogne, ou lavagne, aux marres empierrées ou artificielles, témoins de l'essor du pastoralisme au XIXème siècle. (texte PNR Grands Causses).
- Agropastoralisme
Pelouses sèches
Emblématiques du paysage caussenard, les pelouses sèches viennent de forêts primitives modifiées par l'activité humaine (défrichement, brûlis, culture, pâturage). C'est un milieu "naturel" aux originalités biologiques remarquables : présence d'espèces animales et végétales rares, terrain de chassse pour les oiseaux nichant dans les falaises et gorges environnantes, terres pastorales traditionnelles depuis des siècles. À la fin du printemps, les causses se parent de hautes herbes (stipe pennée) qui forment une épaisses chevelure argentée. (texte PNR Grands Causses). La présence pastorale est attestée par les clapas (tas de pierre résultant de l'épierrement), les jasses, et un peu plus loin une lavogne.
- Agropastoralisme
Buissière
La buissière est constituée d'une double haie de buis. Ici, dans sa première partie, le côté droit a été détruit pour permettre un passage plus aisé. Mais les vents dominants sont encore bien freinés par la haie restante. Dans sa seconde partie, la buissière est intacte. Ce type de voie de communication est commun sur les causses, où le climat est rude et contrasté. Les troupeaux y sont protégés du vent, de la neige, et de la chaleur... et pas de moyen de s'échapper de ce "tuyau" !
Les hommes, les chars, les carrioles empruntaient également ces chemins pour les mêmes raisons.
Liaisions entre hameaux, pâtures, bergeries, points d'eau, les buissières témoignes des modes d'utilisation des espaces agricoles.
Information : La Pyrale du buis est active de mai à octobre, les chenilles mangent les feuilles des buis et ainsi les dénudent. Elles descendent des arbres et se déplacent grâce à des fils (phénomène gênant en randonnée mais sans danger). - Géologie
Éboulis du Combalou
Les imposants chaos rocheux qui nous entourent proviennent des multiples et profonds mouvements qu’a subi le plateau du Combalou : glissements, éboulements, érosion…
- Architecture
Église Notre Dame de la Miséricorde
L'Église actuelle de style néo-gothique est la cinquième église construite à Saint-Affrique. Elle fut achevée en 1905.
À l'intérieur, découvrez :
- La statue de Notre Dame de la Miséricorde, sculptée en bois doré datant du XVème siècle,
- Les vitraux du choeur retraçant la légende d'Africanus.
- L'Autel datant du XVI-XVIIè siècle.
En sortant, admirez le clocher atteignant 71 m de hauteur.
Description
- Etape 1 - Saint-Affrique > Montaigut : 13.9km 456m D+
- Etape 2 - Montaigut Saint-Jean d'Alcas : 19.1km 812m D+
- Etape 3 - Saint-Jean d'Alcas > Roquefort : 23.4km 667mD+
- Etape 4 - Roquefort > Saint-Affrique : 18.3km 640m D+
- Départ : Place Leclerc, Saint-Affrique
- Arrivée : Place Leclerc, Saint-Affrique
- Communes traversées : Saint-Affrique, Versols-et-Lapeyre, Gissac, Saint-Jean-et-Saint-Paul, Viala-du-Pas-de-Jaux, Tournemire, Roquefort-sur-Soulzon et Saint-Rome-de-Cernon
Profil altimétrique
Recommandations
Lieux de renseignement
OT Pays du Roquefort (St-Affrique)
Boulevard Aristide Briand, 12400 Saint-Affrique
PÉRIODES D’OUVERTURE :
- De juillet à août ouvert du lundi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h30 à 18h30
- De septembre à juin :
- Tous les samedis matin de 10h à 12h30
- Pendant les vacances scolaires de la zone C : du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 13h30 à 17h30 ; le samedi matin de 10h à 12h30.
Transport
Il y a une gare routière à Saint-Affrique (ligne 202, 2016, 2018), et une gare sncf à Tournemire (train régional).
Accès routiers et parkings
Arrivée à Saint-Affrique par la D999, depuis Millau, traverser la ville, la place Foch est juste après avoir traversé la Sorgues ; depuis Albi, se diriger vers le centre ville, la place Foch et après le jardin public.
Stationnement :
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