Epopée en Pays du Roquefort
Saint-Affrique

Epopée en Pays du Roquefort

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Sillonnez le Pays du Roquefort en quatre jours d'itinérance sur route et traversez, entre plateaux arides, vallons forestiers, vallées riantes et collines de terre rouge, une sidérante variété de paysages.
Du Larzac templier à la vallée du Rance, des Raspes du Tarn aux monts de Lacaune via l'emblématique rocher du Combalou à Roquefort, l'aire de production du roi des fromages n'aura presque plus de secret pour vous après ces quatre étapes cyclos à organiser (étapes, hébergements) selon nos préconisations ou au gré des paysages inspirants qui vous attendent !

Les 16 patrimoines à découvrir

  • Géologie

    Source de Prugnes

    Appelée “eau de Camarès”, ou plutôt à l'époque du "Pont de Camarès”,la source de Prugnes coule de deux fontaines distinctes. La source dite “ancienne” est aménagée dans un puits. On y trouve, au-dessus de la porte, une plaque annonce : “Source de la Princesse -1151”. La source Solier dite “nouvelle”, est restée en vogue très longtemps. Des archives aveyronnaises attestent que la propriété appartenait aux Hospitaliers comme pourraient l’expliquer les structures romanes “plein cintre” à l’intérieur de la tour abritant la “sortie” de la source nouvelle ainsi que l’inscription sur le puits situé à quelques mètres.

  • Histoire et patrimoine

    Victor l'Enfant Sauvage

    Saint-Sernin-sur-Rance et ses paysages vallonés et escarpés sont le cadre de l’incroyable histoire de Victor l'Enfant Sauvage, trouvé et capturé dans le village.
    Après avoir été aperçu et "capturé" une première fois dans les bois de Lacaune dans le Tarn, l'enfant s'échappe et se réfugie 2 ans plus tard dans la maison du teinturier Vidal.
    Nu, sale et farouche, il mange à même le sol et se déplace à quatre pattes. Il esr d'abord emmené à l'orphelinat de St Affrique avant de devenir un objet de curiosité que le "tout-Paris" s'arrache; Il est confié à un jeune étudiant en médecine à l'institut des sourds et muets, le docteur Itard.

    Aujourd’hui, près de 200 ans après sa découverte, il reste beaucoup de mystère autour de l’Enfant Sauvage.
    Une statue a son effigie veille sur la place principale du village, elle est l’oeuvre de l'artiste-sculpteur Rémi Coudrain.

  • Histoire et patrimoine

    Le moulin de Saint-Izaire

    Aujourd’hui microcentrale électrique, l’existence de ce moulin est attestée depuis 1461. Il était loué par l’évêque au meunier du village pour moudre le blé.

  • Histoire et patrimoine

    Village de Saint-Izaire

    L'histoire de ce village se confond  avec celle du vieux château épiscopal, résidence d'été des évêques de Vabres.

    Il est fait mention du nom de ce village pour la première fois dans un acte de 862.

    Au XIIème siècle, invasions, brigandages et luttes entre féodaux font régner une terrible insécurité et il est vraisemblable que le village s’enferme peu à peu dans des remparts qui deviennent le refuge des habitants des environs lors des désordres. Le château et le bourg fortifié datent des évêques de Vabres qui font de Saint-Izaire leur résidence d’été ainsi qu’un solide refuge.

    A la fin des guerres de religions, avec le retour de la paix, cette enceinte a perdu son rôle de fortification, elle a été percée de fenêtres, les portes fortifiées ont été démolies pour le passage des charrettes ou pour agrandir les maisons voisines. Le tracé des rues, ruelles et maisons est inchangé depuis le Moyen-âge, et dans certaines rues on peut encore voir de très belles façades et fenêtres du XVème siècle.

  • Histoire et patrimoine

    Les remparts de La Cavalerie

    Les fortifications de La Cavalerie, un ouvrage multi-centenaire à l'épreuve du temps ...
    Situé au nord du plateau du Larzac, La Cavalerie a été créée au XIIe siècle par les Templiers de la commanderie de Sainte-Eulalie, installés sur le plateau du Larzac dès 1152.

    L'église Sainte-Marie (1180) était incluse dans  le logis les Templiers et comprenait une série de bâtiments autour d'une petite cour intérieure. Le village se développa aux abords de cette bâtisse, où les habitants trouvaient refuge en cas de danger. Cependant, cette protection ainsi que celle de la commanderie de Sainte-Eulalie fut jugée insuffisante pendant la guerre de Cent ans où le Larzac, vaste plateau ouvert, mal défendu mais pourvu en bétail, attirait les gens de guerre. Le commandeur de Sainte-Eulalie, Bertrand d'Arpajon, fit fortifier les sites importants de sa commanderie : Le Viala du Pas de Jaux en 1430, puis La Cavalerie, La Couvertoirade en 1439 et enfin Sainte-Eulalie en 1442.

    Source : Point accueil La Cavalerie.

  • Architecture

    L'église Saint-Pierre

    En 926, des moines bénédictins de Vabres-l’Abbaye s’installent à Nant pour « y créer un monastère en l’honneur de St-Pierre de Rome ». L’église St-Pierre fut construite à partir de 1070, les campagnes de travaux successives ont duré un siècle environ. Les voûtes en cul de four des absidioles et de l’abside, la magnifique coupole sur trompes à la croisée du transept, la nef et les collatéraux voûtés en berceau plein cintre, l’ensemble de colonnes jumelles engendrant 120 chapiteaux sculptés, en font un très bel exemple d’architecture romane.
    Les trois vitraux de l’abside représentant des épisodes de la vie de Saint-Pierre ont été dessinés par Jean Hugo (arrière petit-fils de Victor Hugo), réalisés par M. Cavalier, maître-verrier et placés en 1986. 
    L’église est classée aux Monuments Historiques depuis 1862.
  • Histoire et patrimoine

    La chapelle des Pénitents

    La confrérie des Pénitents Blancs de Nant a été fondée vers 1600, après les guerres de religion. La chapelle a été bâtie dans la seconde moitié du XVIIe siècle. 
    La porte qui donne sur la Rue Droite porte la date de 1684, encadrant une niche qui abrite une statue de la Vierge. 
    La porte qui donne sur la Place du Claux porte la date de 1725. 
    Après la guerre 1914-18, il ne restait que quelques Pénitents, pour la plupart, âgés. La chapelle fut désaffectée en 1920 et le chanoine Lafon la transforma en salle d’œuvres paroissiales. 
    De 1982 à 1996, elle devint « le Théâtre des Pénitents ». 
    En 1999, la commune l’a louée par un bail emphytéotique de 20 ans à l’association diocésaine de Rodez...
    Source : Alain Bonnemayre
  • Architecture

    Le pont de La Prade

    Le pont de la Prade du XIVe siècle enjambe la Dourbie de ses deux arches de quinze mètres de diamètre. Le pilier central et les culées sont en pierres calcaires appareillées, les voûtes sont en tuf, comme presque toutes celles de nos monuments. On dit souvent que ce pont aurait été construit par les Anglais, qui ont occupé le Rouergue, suite au traité de Brétigny.
    Il aurait plutôt été bâti sous l’impulsion des moines au début du XIVe siècle, c’est en effet l’époque de la plus grande prospérité de l’abbaye bénédictine de Nant.
    Source : Nant Aveyron – Alain et Monique Bonnemayre
  • Histoire et patrimoine

    Ambouls

    Le village d’Ambouls, commune de Nant, construit sur la rive droite de la Dourbie, daterait de l’installation des Romains dans la région nantaise.
    La butte du pic d’Ambouls (641 m) qui le domine a été fortifiée à l’âge de fer à partir de 700 ou 600 avant J.C., signe manifeste d’une occupation plus ancienne.
    Sur ce pic ou « oppidum gallo-romain » il a été découvert, il y a une quarantaine d’années des morceaux de poterie conservés au musée de Montrozier.
    Sur le versant Est on voit encore aujourd’hui, l’entrée de la grotte des Fées, où Ernest André a, en 1913, découvert des ossements humains datant d’environ 4500 ans avant J.C.
    Ambouls fait partie de ces hameaux agricoles, vidés par l’exode rural, mais qui retrouvent une âme, certes différente, grâce aux citadins qui y reviennent et restaurent les maisons.
    Certaines sont typiques avec l’escalier de pierre extérieur, le perron et dessous l’écurie qui s’ouvre sur un large porche voûté.
    On peut encore découvrir une cheminée originale au-dessus d’un ancien four à pain et une croix en  pierre de 1710.
  • Architecture

    Le pont vieux

    Situé dans le plus ancien quartier du village, ce pont de type romain à une seule arche enjambe la Dourbie.
    Datant du XIIIe siècle, il était jusqu'au XVIIIe le principal pont du village.
    Dans le quartier du Pont Vieux existent encore des trous d'hommes, caches datant des guerres de religion.
    Source : Mairie de Saint-Jean du Bruel
  • Histoire et patrimoine

    Le pont neuf et la chaussée

    La construction d'un nouveau pont fut décidée en 1787. Les travaux interrompus pour des raisons financières, furent repris et terminés en 1824.
    Depuis ce pont, on peut voir sur la rive droite une des cheminées restantes des anciens fours à poteries. Autrefois il y en avait deux : la première utilisée pour les poteries, la deuxième pour la fabrication des tuiles vertes.
    Depuis le Pont Neuf on voit la « chaussée » ou «pansièra ».
    Construite avec son canal ou « béal», elle fut édifiée en bois au Moyen Age pour réguler le débit de l'eau pour le bon fonctionnement du moulin du XIIIe siècle, aujourd'hui aménagé en Maison de l'eau. 
    C'est en 1820 que la chaussée fut construite en pierre.
    Source : Mairie de Saint-Jean du Bruel
  • Architecture

    Les Halles

    Les anciennes Halles détruites sous la Révolution Française furent reconstruites en 1845. Elles avaient à l'origine plusieurs fonctions comme l'organisation des foires et marchés et la tenue des assemblées du conseil général de la communauté. Elles sont aujourd'hui un lieu de rencontres, de fêtes et de convivialité. A remarquer : les poutres en bois de châtaignier de la magnifique charpente.
    Source : Mairie de Saint-Jean du Bruel
  • Histoire et patrimoine

    Eglise Saint-Jean Baptiste

    Eglise reconstruite sur le même emplacement de l'église du XIIe siècle qui tombait en ruines, après la Révocation de l'Edit de Nantes entre 1702 et 1715 sur les plans de Jean Giral, architecte des Etats du Languedoc de 1693 à 1701 qui s'était formé sur les chantiers d'Augustin Charles Daviler (Eglise du Vigan).
    Eglise remarquable par son clocher octogonal. Son style est caractéristique d'une église de la contre-réforme en pays huguenot.
    Des travaux de réfection ont été entrepris en 2014. Le renouvellement du mobilier liturgique a été confié à Jean-Jacques Bris, artiste sculpteur; la dépose, la réfection et la réinstallation des vitraux à l'atelier Abel-Ange Clermont.

    Source : Mairie de Saint-Jean du Bruel
  • Histoire et patrimoine

    Maison du Guilhaumard

    Le Guilhaumard est un plateau calcaire fortement érodé en surface et fissuré en profondeur formant des avens, grottes et dolines.
    Afin de mieux connaître ce territoire si riche et particulier, des panneaux thématiques ont été installés à l’intérieur de la maison du Guilhaumard et vous présenteront la faune, la flore et le patrimoine remarquable de ce site que les différents sentiers de randonnée aménagés et balisés vous permettront de découvrir (ouvert tous les jours en saison).
    Malgré la  fermeture croissante des milieux ouverts, le site révèle un intérêt floristique et faunistique exceptionnel avec la présence de nombreuses espèces rares, menacées et souvent spécifiques des milieux ouverts.

  • Agropastoralisme

    Lavogne de Caubel

    Située au bord de l’actuelle D23, c’est sans doute la plus ancienne lavogne de la commune, attestée en 1257 « le Lavagnol de Caubel » du nom de son propriétaire. Probablement remaniée de nombreuses fois, l’élevage ovin et les caractéristiques géographiques du causse conférant une réelle importance aux lavognes pour abreuver les troupeaux, la dernière réparation d’envergure date de 1935.
    Les lavognes sont des mares destinées à abreuver les troupeaux, souvent installées dans une dépression naturelle, leur fond parfois caladé (empierré) est toujours étanchéifié à l’argile.
  • Histoire et patrimoine

    Village de Lapeyre

    Lapeyre signifie en occitant "La Pierre", le village est construit sur le rocher.
    Le village dépendait au XIIe siècle de la Commanderie des Templiers, il a conservé son aspect médiéval avec ses vieilles maisons serrées autour de la Tour.
    L'église actuelle date de 1844, sur la place : vestige du couvent, fenêtres à meneaux, tour, et à l'intérieur de l'église une Vierge à l'enfant sculptée en 1860 à Rome par Steinhauser. Elle porte son enfant sur le bras droit et non le gauche comme cela doit-être, elle est tirée d'un seul bloc de marbre de carrare.
    Au cimetière, pierre tombale de Médora Leig, fille du poète anglais Lord Byron.
    Depuis le pont neuf, vue sur les vestige de l'usine textile. Elle aurait été crée en 1619-1683 pour traiter sur place la laine des moutons du Causse pour les manufactures royales de Lodève. Elle aurait disparu en 1877 pour réouvrir en 1887 pour la fabrication de drap, molletons, flanelles et couvertures. De 1923 à 1974, elle est propriété de Mr Tournier, l'usine fabrique alors des tissus de laine et de coton.


Description

Une itinérance cyclo au cœur du Pays du roquefort à découper comme bon vous semble !

4 étapes préconisées avec Hébergement labellisé « Bonnes adresses FFVélo » :

Etape 1 : Saint-Affrique – Plaisance : 82km – 1558+ :

Diverticules possibles sur le parcours :
  • Château de Montaigut
  • Village perché de Combret
  • Monastère de Notre dame d’orient
Etape 2 : Plaisance – Saint-Rome de Tarn : 75km 1322+ :

Diverticules possibles sur le parcours :
  • Château de Coupiac
  • Belvédère de Montclar
  • Château de Saint-Izaire
  • Château de Brousse
  • Village perché de Ayssènes (hébergement et restauration)
Etape 3 : Saint-Rome de Tarn – Roquefort : 121km 1950+ :

Diverticules possibles sur le parcours :
  • Village perché de La Bastide Pradines 
  • Domaine de Gaillac ( Restaurant, hébergement, musée) 
  • La Couvertoirade 
  • Panorama de la Croix de Gréponac (300m de piste carrossable A/R)
Etape 4 : Roquefort – Saint-Aff : 87.5km 1300+ : 

Diverticules possibles sur le parcours :
  • Fort de St-Jean d’Alcas
  • Saint-Beaulize Ferme du Mas Andral (Brasserie La Caussenarde)
  • Chapelle de Saint-Xist (chapelle romane et jardin botanique) entre Fondamente et le Clapier
  • Départ : Station service vélo, rue du 12 étoiles, Saint-Affrique
  • Arrivée : Station service vélo, rue du 12 étoiles, Saint-Affrique
  • Communes traversées : Saint-Affrique, Vabres-l'Abbaye, Gissac, Montlaur, Camarès, Mounes-Prohencoux, Belmont-sur-Rance, Combret, Laval-Roquecezière, Pousthomy, Saint-Sernin-sur-Rance, Coupiac, Balaguier-sur-Rance, Plaisance, Montclar, Saint-Izaire, Broquiès, Brousse-le-Château, Villefranche-de-Panat, Le Truel, Saint-Victor-et-Melvieu, Viala-du-Tarn, Saint-Rome-de-Tarn, Saint-Rome-de-Cernon, La Bastide-Pradines, Lapanouse-de-Cernon, Sainte-Eulalie-de-Cernon, La Cavalerie, Nant, Saint-Jean-du-Bruel, Sauclières, La Couvertoirade, Cornus, Viala-du-Pas-de-Jaux, Tournemire, Roquefort-sur-Soulzon, Saint-Jean-et-Saint-Paul, Saint-Beaulize, Fondamente, Le Clapier, Montagnol, Fayet, Sylvanès et Versols-et-Lapeyre

Profil altimétrique


Recommandations

Une partie de l'itinéraire comporte une succession de 3 courts tunnels. Pour plus de sécurité prévoir un éclairage adapté.

Lieux de renseignement

OT Pays du Roquefort

Avenue de Lauras, 12250 Roquefort/Soulzon

http://www.roquefort-tourisme.fr/contact@roquefort-tourisme.fr0565585600

Situé dans le Parc naturel régional des Grands Causses, la cité fromagère de Roquefort, altitude 630 mètres, 700 habitants, s'étire au flanc du célèbre éboulis du Rocher du Combalou, au sud du Larzac.
PÉRIODES D’OUVERTURE :
L’Office de Tourisme est ouvert à l’année :
    •    En juillet, août et jusqu'au 18 septembre : du lundi au samedi : 9h30-12h30 & 13h30-17h00
    •    De septembre à juin : du lundi au vendredi : 9h30-12h30 & 13h30-17h00, fermé le samedi et dimanche.
 

En savoir plus

Accès routiers et parkings

Stationnement :

Parking du gymnase 12 étoiles

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