Itinérance au Pays du Roquefort
Saint-Affrique

Itinérance au Pays du Roquefort

Agropastoralisme
Géologie
Histoire et patrimoine
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Sensations fortes au royaume du Roquefort ! Sur cinq jours entre causse et rougiers, des espaces majestueux, des sentiers inattendus et un patrimoine médiéval de toute beauté s’ouvrent à vous.
Par les falaises du Combalou et l’éperon rocheux du château de Montaigut, par le causse du Larzac et le cirque imprenable de Saint-Paul-des-Fonts, par la tour médiévale du Viala et l’abbaye de Sylvanès, par la vallée de la Sorgues et celle du Dourdou, par des chemins et des buissières, explorez un pays de caractère, berceau d’un fromage lui aussi de caractère !

Les 26 patrimoines à découvrir

  • Histoire et patrimoine

    Ville de St-Affrique

    Le nom de Saint-Affrique, avec ses deux "F", intrigue souvent. Son origine remonte au Ve siècle, lorsque les Wisigoths Ariens persécutaient les chrétiens catholiques. Africanus, évêque exilé du Comminges, aurait trouvé refuge près de la Sorgues et profité de son séjour pour évangéliser les habitants et accomplir divers miracles, une histoire relatée sur les vitraux de l’église Notre-Dame de la Miséricorde. Le nom Saint-Affrique, attesté dès 942 dans les archives de Vabres l’Abbaye, provient peut-être du terme wisigothique "Affric" ou "Effric", signifiant "puissant et affreux." Anecdote : pendant la Révolution, la ville fut brièvement rebaptisée "Montagne sur Sorgues" pour éviter une référence religieuse, comme c’était alors la coutume.
  • Architecture

    Le Pont Vieux de Saint-Affrique

    Classé monument historique, le Pont Vieux est l’un des plus beaux ponts médiévaux de France, attesté depuis 1408. Ce pont à l'architecture hardie et légère s’étend avec une arche centrale de 21,4 m, encadrée de deux arches plus petites. Construit en dos d’âne avec des piles triangulaires élancées, il témoigne de l’ingéniosité des bâtisseurs médiévaux. Ce joyau architectural offre un passage vers l’histoire de Saint-Affrique, invitant à un véritable voyage dans le temps.
  • Histoire et patrimoine

    Rocher de Caylus

    Perché à 519 mètres, le rocher de Caylus est l’ancien support du château des comtes de Caylus, édifié au XIe siècle. Ce château, détruit en 1238, formait le cœur d’un ensemble fortifié qui protégeait la population. En 1808, les dernières parties de l’enceinte furent démantelées pour aménager la route de Tiergues. Ce lieu raconte une partie méconnue de l’histoire féodale et des luttes de pouvoir en Aveyron.
  • Histoire et patrimoine

    Château de Laumière

    Situé à 3 km de Saint-Rome-de-Cernon, le château de Laumière, reconstruit après la Révolution, se dresse fièrement depuis le XIVe siècle. Il a appartenu à plusieurs familles nobles, dont la maison d’Armagnac, puis les Vernhet de Laumière. Le général Vernhet de Laumière, commandant de l’artillerie de la garde impériale au Second Empire, est une figure marquante de cette lignée. Aujourd'hui, ce château, témoin de siècles d’histoire, peut être loué pour des séjours.
  • Géologie

    Éboulis du Combalou

    Les éboulis du Combalou sont une formation rocheuse imposante, résultant des nombreux mouvements tectoniques qui ont façonné le plateau calcaire. Ces masses de roches sont le fruit d’éboulements et de glissements successifs, qui ont transformé le paysage au fil des siècles. Les formations rocheuses présentes dans cette zone témoignent de la dynamique géologique de la région, où l’érosion a sculpté des paysages uniques.
  • Agropastoralisme

    Jasse du Combalou

    Les jasses étaient des constructions destinées à protéger les brebis pendant la saison estivale. La Jasse du Combalou, bien conservée, présente deux niveaux : au rez-de-chaussée, deux bergeries, dont l’une est voûtée, offrent un abri pour les animaux, tandis qu’au second niveau, une vaste grange permettait de stocker le foin nécessaire à l’alimentation des troupeaux pendant les mois les plus froids. Ce type de bâtiment, particulièrement adapté aux conditions de vie en altitude et aux nécessités pastorales, est un témoin essentiel de la vie rurale dans les causses.
  • Faune

    Les oiseaux et chauves-souris du cirque

    Le Cirque de Tournemire, zone Natura 2000, abrite une riche biodiversité. Les falaises du cirque sont le terrain de nidification et de jeux pour de nombreux oiseaux, des plus expressifs aux plus discrets : Hirondelles des rochers, le Martinet à ventre blanc, le Crave à bec rouge, le Tichodrome échelette, rapaces rupestres dont le Grand Duc d'Europe. On retrouve également d'autres espèces emblématiques, tel que le grand rhinolophe.
  • Géologie

    Le cirque de Tournemire

    Classé zone Natura 2000, le Cirque de Tournemire est l’une des formations géologiques les plus impressionnantes de la bordure occidentale du Larzac. Ses pentes inférieures, composées de marnes toarciennes, contrastent avec les barres calcaires et dolomitiques supérieures. Ces dernières, érodées par le temps, forment un relief ruiniforme qui attire les amateurs de géologie et les randonneurs en quête de paysages spectaculaires.
  • Agropastoralisme

    Lavogne

    Perchée à 761 m d’altitude, la butte de Sargels, une butte témoin issue de l’érosion, offre une vue spectaculaire sur les monts du Lévézou (enneigés en hiver), les contreforts du Larzac à l’ouest, et le Merdelou au sud. Ce site naturel invite à la contemplation des paysages des Grands Causses, vestiges d’une époque où le plateau était relié au Larzac.
  • Géologie

    Le cirque de Tournemire

    Situé au sud-ouest du Causse du Larzac, le  cirque de Tournemire est une zone géologique remarquable, qui marque la limite entre les avants-causses et les grands causses. Il présente des corniches calcaires et des escarpements rocheux avec des grottes et cavités où y nichent des rapaces comme le hibou grand-duc, l'aigle royal.

  • Histoire et patrimoine

    Tour du Viala-du-Pas-de-Jaux

    Le territoire du Viala-du-Pas-de-Jaux a été donné aux Templiers en 1150 par le seigneur de Tournemire. Aux XIIème et XIIIème siècles, le Viala, comme on dit alors, n'est constitué que de quelques mas, c'est à dire d'exploitations agricoles.
    Lorsque les Hospitaliers prennent possession des biens du Temple après 1312, ils décident de créer en ce lieu un village et pour cela construisent les bâtiments d'une exploitation agricole qui sera gérée par les frères de l'ordre. Ils élèvent pour eux en 1315 le logis des chevaliers et construisent une église dédiée à Saint-Jean Baptiste, le Saint Patron des Hospitaliers.
    Jusqu'en 1430, les habitants du Viala-du-Pas-de-Jaux et de ses alentours, se réfugiaient à Sainte-Eulalie-de-Cernon lors des périodes de grande insécurité régnant sur le Larzac. Compte tenu de la distance relativement élevée, les habitants demandent l'autorisation au Grand Prieur de Saint Gilles, Bertrand d'Arpajon de construire une tour fortifiée pour pouvoir s'y réfugier eux et leurs biens. C'est la première fortification construite sur le plateau.
    Aujourd'hui la tour avec ses 30 mètres de haut est restaurée. Le rez-de-chaussée voûté, les cinq étages et le chemin de ronde à son sommet sont accessibles aux visiteurs, ainsi que le logis des hospitaliers datant du XIVème S.

  • Agropastoralisme

    Lavogne de Font Rome

    Cette lavogne dite de Font Rome, construite en 1910 près des puits citernes, se situe à la base sur un fond argileux étanche. Elle fut par la suite reprise en forme de cuvette bâtie en pierres jointoyées au ciment. Ce type offre l'avantage de former un passage qui résiste aux pieds des ovins, et la pente douce des abords limite le risque de glissement et de chute des animaux. Elle est alimentée avec de l'eau de pluie.
    Source: Association La Tour du Viala du Pas de Jaux

  • Agropastoralisme

    Buissière

    La buissière est un chemin bordé de haies de buis, formant un véritable couloir végétal caractéristique des Causses, où le climat est rude et contrasté. Ces corridors naturels, constitués de doubles haies épaisses, protègent les troupeaux du vent, de la neige en hiver, et de la chaleur en été. En raison de la densité des buis, les animaux ne peuvent pas s’échapper de ce “tuyau” protecteur.

    Utilisée également par les hommes, les chars et les carrioles, la buissière facilitait les déplacements entre hameaux, pâturages, bergeries, et points d’eau. Elle témoigne ainsi des pratiques agricoles anciennes et des réseaux de communication nécessaires à l’organisation des espaces ruraux.

    À noter : la Pyrale du buis, un papillon actif de mai à octobre, menace ces buissières en dénudant les buis de leurs feuilles. Les chenilles de ce ravageur se déplacent en descendant sur des fils, ce qui peut être gênant pour les randonneurs, bien que sans danger.
  • Point de vue

    Cirque de St-Paul des Fonts

    Le Cirque de St-Paul des Fonts est un cirque naturel de forme semi-circulaire formé par l'érosion karstique.

  • Flore

    Espace botanique Hippolyte Coste

    Etabli au rez-de-chaussée du presbytère accolé à l’église de Saint-Paul-des-Fonts, l’espace botanique est consacré à la vie et à l’œuvre du chanoine Hippolyte Coste qui partagea sa vie entre les devoirs de son ministère et sa passion pour la botanique.
    Ce rouergat d’origine paysanne modeste, que l’on a surnommé «le curé des fleurs», a su s’élever dans la cour des plus grands botanistes en réalisant notamment la remarquable et magistrale «Flore descriptive et illustrée de la France, de la Corse et des contrées limitrophes» (1901 – 1906) qui constitue son œuvre maîtresse, connue et reconnue encore de nos jours à l’échelle internationale européenne.
    Saint-Paul-des-Fonts, dans le souvenir du «curé des fleurs» ravivé par ce musée, devient ainsi une destination incontournable pour tous ceux qui désirent s’instruire et se ressourcer en découvrant les richesses botaniques sur les grands espaces fleuris du Larzac et l’Aveyron (texte de Christian Bernard).
    Ouvert de la mi-mars à octobre de 10h à 18h. Visite gratuite.

  • Histoire et patrimoine

    Fort de Saint-Jean d'Alcas

    Au XII°s., le hameau d’Olcas (devenu Alcas) dépend de l’abbaye cistercienne de Nonenque. En 1356, les premières préoccupations défensives apparaissent avec le début de la guerre de Cent ans : l’église est fortifiée pour servir de refuge à la population. Devenue insuffisante, les abbesses commanditent la construction d’un fort (1439 – 1445) incluant dans son périmètre, l’église fortifiée. Le fort est constitué d’une enceinte de 62,5 mètres sur 37, avec des tours circulaires dans chaque angle. La régularité de l’ensemble et le parfait état de conservation offrent une grande harmonie.

  • Agropastoralisme

    Cazelle

    La cazelle (caselle ou capitelle) est une construction en pierres sèches dans laquelle s'abritait le berger pour se protéger du soleil ou se mettre à l'abri du vent et de la pluie pendant qu'il surveillait le troupeau. Elle est souvent circulaire et voûtée à encorbellement sans charpente ni mortier et parfois incluse dans un muret de pierres délimitant l'enclos.
  • Dolmen

    Dolmen Mascourbe 1

    Les dolmens de Mascourbe appartiennent au groupe des "Treilles", d'après la grotte proche de la ferme des Treilles à Saint-Paul-des-Fonts. Ces bâtisseurs préhistoriques des Grands Causses se distinguaient par leurs travaux sur le cuivre et leurs trépanations crâniennes. Ce dolmen particulier, partiellement cassé, conserve une dalle de chevet trapézoïdale.
  • Dolmen

    Dolmen Mascourbe 2

    Parmi les trois dolmens de Mascourbe, ce deuxième monument est plus simple, constitué d'une table et de piliers sans dalle de chevet. Il fait partie de l’héritage néolithique du groupe des "Treilles" et témoigne de l’ancienneté de l’occupation humaine des Grands Causses.
  • Histoire et patrimoine

    Ferme de Mascourbe

    La ferme de Mascourbe, mentionnée dès 1373, appartenait aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Reconstruite vers 1583, elle est aujourd’hui un exemple de l’architecture rurale médiévale, avec ses bâtiments disposés autour d’une vaste cour rectangulaire. Ce domaine est un témoignage de la vie agricole et de l’organisation territoriale à l’époque des ordres chevaleresques.
  • Architecture

    Hameau médiéval de Saint-Caprazy

    Saint-Caprazy, paroisse attestée dès 1026, est un haut lieu historique de Saint-Félix-de-Sorgues. Vers 1150, Gaubert de Saint-Caprazy devint le premier commandeur des chevaliers de Saint-Jean de Saint-Félix, qui y conservèrent leur suzeraineté pendant plus de six siècles. Ce hameau médiéval inclut une maison d’habitation, une grange, une bergerie, une chapelle et d’autres bâtiments.
  • Histoire et patrimoine

    Abbaye de Sylvanès

    L’Abbaye de Sylvanès, fondée en 1136, présente un magnifique ensemble architectural de l’Art roman. Restaurée et réhabilitée, l’Abbaye de Sylvanès est un haut lieu de la culture et de la spiritualité. Joyau de l’art cistercien, son abbatiale dotée d’une acoustique exceptionnelle, accueille en été un Festival International de Musique Sacrée et Musique du Monde.

    Classée Monument Historique en 1854, l’Abbaye cistercienne compte parmi les Grands Sites Occitanie et fait partie du réseau européen des Centres Culturels de Rencontre. L’Abbaye propose toute au long de l’année un riche programme d’activité (stages de chants, colloques..).

  • Petit patrimoine

    Moulin à plâtre

    Sur l'ensemble du Travers, des Gypsières - carrières de gypse - ont été découvertes dès le XVIIIe siècle par les habitants de Montégut. Le gypse se transforme en plâtre vers 150 degrés puis les blocs de plâtre cuits sont amenés au moulin pour y être réduit en poudre et servir pour la construction ou pour l'agriculture.
  • Histoire et patrimoine

    Ecomusée de Montaigut

    Le village de Montaigut est dominé par son château féodal bâti en 996, un des plus anciens du
    Rouergue. Ses maisons et son église sont caractéristiques de l'architecture locale. Le village de Montaigut est un des rares villages où aucune construction nouvelle n'a été faite depuis plus de 100 ans. La commune a su préserver ce site exceptionnel avec la création d'un écomusée. La première phase a débuté par la valorisation de machines agricoles, la présentation d'une maison rurale en 1914.

  • Histoire et patrimoine

    Château de Montaigut

    Le château de Montaigut, après avoir été laissé pour ruine en 1920, a été racheté par l’Association des Amis du Château de Montaigut en 1968 afin de le restaurer. Vous découvrirez le résultat d’un travail impressionnant : environ 20 ans de gros œuvres, et 20 ans d’ameublement ! Un véritable retour dans le temps pour une immersion totale à l’époque du Moyen-âge.

  • Petit patrimoine

    Croix del Pas

    Grande croix métallique à la croisée des chemins permettant d'avoir une vue sur les deux versants du plateau de la Loubière, côté Sorgues et côté Rougiers.

Description

Au départ de St Affrique une rando de caractère à la découverte des terres parfois rudes du Causse jusqu’aux terres pleines de promesses et de couleurs du Rougier.

Le temps et les hommes ont marqué de leur empreinte l’itinéraire : sentiers rocailleux, longues buissières  chemins creux bordés de murs en pierres sèches.

Vous longerez la grande faille et les falaises du Combalou qui ont fait la renommée de Roquefort. Vous découvrirez les cirques de Tournemire et de St Paul des Fonts, la Tour du Viala du Pas de Jaux, le fort cistercien de St Jean d’Alcas, le sympathique village de St Félix dominant la vallée de la Sorgue, l’Abbaye de Sylvanès (joyaux de l’art Cistercien), et le fier château de Montaigut sur son éperon rocheux dominant le Rougier de Camarès.

Descriptif réalisé par l'association des Cardabelles
  • Départ : Place Leclerc, Saint-Affrique
  • Arrivée : Place Leclerc, Saint-Affrique
  • Communes traversées : Saint-Affrique, Saint-Rome-de-Cernon, Roquefort-sur-Soulzon, Tournemire, Viala-du-Pas-de-Jaux, Saint-Jean-et-Saint-Paul, Saint-Félix-de-Sorgues, Sylvanès, Gissac et Versols-et-Lapeyre

Profil altimétrique


Recommandations

UNESCO Causses et Cévennes
Cet itinéraire est situé dans la zone cœur du Bien Causses et Cévennes, paysage culturel de l'agropastoralisme méditerranéen.

Lieux de renseignement

OT Pays du Roquefort

Avenue de Lauras, 12250 Roquefort/Soulzon

http://www.roquefort-tourisme.fr/contact@roquefort-tourisme.fr0565585600

Situé dans le Parc naturel régional des Grands Causses, la cité fromagère de Roquefort, altitude 630 mètres, 700 habitants, s'étire au flanc du célèbre éboulis du Rocher du Combalou, au sud du Larzac.
PÉRIODES D’OUVERTURE :
L’Office de Tourisme est ouvert à l’année :
    •    En juillet, août et jusqu'au 18 septembre : du lundi au samedi : 9h30-12h30 & 13h30-17h00
    •    De septembre à juin : du lundi au vendredi : 9h30-12h30 & 13h30-17h00, fermé le samedi et dimanche.
 

En savoir plus

Transport

Détail sur  : site internet de l'Office de Tourisme et sur Occitanie Transports
Il y a une gare routière à Saint-Affrique (ligne 202, 2016, 2018), et une gare sncf à Tournemire (train régional).

Accès routiers et parkings

Pour accéder à saint-Affrique, par la A75 , 46 ou 47 puis suivre la D999 en direction de Saint-Affrique / Albi.
Arrivée à Saint-Affrique par la D999, depuis Millau, traverser la ville, la place Foch est juste après avoir traversé la Sorgues ; depuis Albi, se diriger vers le centre ville, la place Foch et après le jardin public.

Stationnement :

Place Leclerc ou place Foch à Saint-Affrique

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